CHINE
Commentaire : Où se trouvent les « incubateurs de rumeurs » contre la Chine?
        
2020-02-15 08:18 | RCI

Le travail acharné du peuple chinois contre la propagation de l’épidémie Covid-19 a commencé à donner des résultats positifs. C’est pour la 10e journée consécutive que le nombre de nouveaux cas confirmés enregistre la baisse, ont affirmé les autorités sanitaires chinoises, notant que la province du Hubei, l’épicentre de l’épidémie, n’est pas concernée par cette tendance. La communauté internationale applaudit de deux mains cette nouvelle, alors que des voix discordantes s’élèvent.

En effet, le quotidien américain «The New York Times» a récemment publié un article intitulé «SRAS, grippe aviaire, nouveau coronavirus : pourquoi de nombreuses épidémies se sont éclatées en Chine?». Cet article à caractère provocateur a cité les propos de Peter Navarro, politicien «faucon» et président de la U.S. International Trade Commission. Pour lui, la Chine serait un «incubateur de maladies».

Quelle ironie! Et si on passait en revue l’histoire des Etats-Unis ! Début 20e siècle, la grippe espagnole qui a coûté la vie à 50 millions de personnes provenait d’un camp militaire au Kansas, aux Etats-Unis. En 2009, l'épidémie de la grippe H1N1 s’est éclatée aux Etats-Unis et s'est ensuite propagée dans 214 pays et régions, contaminant 60 millions, tuant presque 300.000 personnes à travers le monde. Selon les centres pour le contrôle et la prévention des maladies des Etats-Unis, la grippe B a contaminé l’année dernière au moins 22 millions de personnes aux Etats-Unis, causant la mort à 12 000 personnes. En termes de l’ampleur et du nombre de décès, ces épidémies dépassent de loin celle de covid-19. En toute logique, des politiciens et médias américains devraient se taire, puisque ce sont eux de véritables «incubateurs de maladies».

Ce n’est pas pour la première fois que des responsables politiques américains, y compris certains de leurs médias, tiennent des propos dépourvus de tout fondement contre la Chine. Visiblement très agité, Peter Navarro voit «la menace chinoise» partout. Il a même créé un économiste fictif au nom de «Ron Vara», avant de le citer dans ses livres, dont «Death by China», pour accabler la Chine. Cet acte sans vergogne a été découvert par des médias américains l’année dernière et a fait l’objet de moquerie partout dans le monde. Le New York Times a cité sans esprit critique les propos irresponsables du politicien réputé pour la création fictive, alors que ce journal a toujours voulu s’afficher objectif et loyal. En relayant cet article de New-york Times sur Facebook, l’épouse du Premier ministre singapourien Mme Ho Ching a bien fait de lui demander «qu'est-ce que l’épidémie de la grippe B aux Etats-Unis a révélé alors ?».

La maladie est l'ennemi commun de toute l'humanité. Récemment Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS a hautement apprécié les efforts de la Chine dans le cadre de prévention et de contrôle de l’épidémie. Selon lui, une nouvelle norme internationale pour la prévention et le contrôle des épidémies avait été établie.

Curieux que des Américains se soient toujours montrés arrogants et indifférents. Pire, ils ne se lassent pas d'attaquer et de salir la Chine en distillant des propos haineux. Occasion pour le monde entier de comprendre à quel point ces personnes ne se soucient guère de la vie du peuple et qu’elles ne voient que leurs propres intérêts. Ces pauvres esprits sont «incubateurs de rumeurs».

A l’ère de la mondialisation, la victoire de la Chine contre l'épidémie sera bénéfique pour tous, l'économie mondiale, le commerce, les voyages d'affaires et les échanges du personnel. C'est un consensus mondial. Pour tout dire, la Chine gagne, et le monde gagne.

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