CHINE
Commentaire: Xi Jinping en inspection dans le Zhejiang : Promouvoir la gouvernance de la Chine
        
2020-04-04 08:34 | RCI

«Ce n’est pas encore le moment de relâcher la vigilance. Evitez toujours le rassemblement. Etre capable de resserrer rapidement lorsque la situation l’exige, de lâcher méthodiquement au moment opportun, ceci est une capacité.» Ces mots sont de Xi Jinping, le plus haut dirigeant de Chine, récemment en visite d’inspection dans le Zhejiang.

La modernisation du système et de la capacité de gouvernance de l’Etat est un thème récurrent dans le discours du plus haut dirigeant chinois. La 4e session plénière du 19e Comité central du Parti communiste chinois (PCC) tenue en octobre dernier a sorti la feuille de route pour accomplir cette entreprise. Dans ce cadre, la gestion sociale est parmi les questions les plus essentielles. Dans le Zhejiang, Xi Jinping a visité le Centre de Réaction aux conflits et différends sociaux du district d’Anji et le Centre de Commandement du Cerveau de la ville de Hangzhou. La création des deux institutions s’inscrit dans le cadre des efforts que déploie la Chine pour parvenir à une meilleure gestion sociale.

Destiné à résoudre les différends entre les habitants locaux, le Centre de Réaction d’Anji dispose de dix guichets offrant un service complet. Ainsi, les justiciables n’ont pas besoin d’aller loin pour finir les litiges qui les opposent. Depuis sa création en juin 2019, cette instance judiciaire a déjà réglé 91,3% des contentieux portés devant elle. «Régler les problèmes, c’est servir le peuple», a dit Xi Jinping.

C’est un constat qui est fait durant cette période de crise sanitaire: les tout puissants systèmes à la base ont permis à la Chine de maintenir la fonction de son mécanisme social. «Tout fonctionne en Chine: l’eau, l’électricité, le chauffage, les télécommunications, la fourniture des vivres, le maintien de l’ordre », se sont exclamés des internautes étrangers. Ils ont avoué que pareil cas serait impossible sous d’autres cieux. Un constat qui en dit long sur les progrès accomplis par la Chine en termes de gestion sociale.

Au Centre de Commandement du Cerveau de la ville de Hangzhou, Xi s’est informé sur l’application des programmes digitaux qui traite l’embouteillage, aide l’administration urbaine ou sert à la gestion de l’épidémie. «Moderniser le système et la capacité de gouvernance de l’Etat exigent de moderniser la gestion urbaine», a indiqué M. Xi. Comment s’y prendre? Utiliser le Big Data, le cloud computing, le blockchain, l’intelligence artificielle et autres techniques avancées pour rénover nos outils, notre modèle et stratégie de gestion urbaine, afin de rendre les villes «plus intelligentes».

L’épidémie du Covid-19 est une crise sanitaire inédite dans l’histoire de la République populaire de Chine, en termes de sa vitesse de transmission, de sa contagiosité et de difficultés à la contrôler. Un exercice pas facile pour le système de gouvernance de Chine.

C’est au prix d’énormes efforts que le pic de l’épidémie est passé en Chine. Le pays a obtenu des résultats satisfaisants:

La vie et la santé du peuple constituent la première priorité du plus haut dirigeant chinois, qui a décidé de mener personnellement cette guerre contre le nouveau coronavirus. Mettant en valeur les atouts de son régime politique pour rassembler toutes les forces et les consacrer dans la lutte, la Chine a immédiatement mis en place un réseau national de réaction à la crise, et a assuré au mieux la fourniture des matériels médicaux et des vivres. Le milliard 400 millions de Chinois a strictement observé les consignes données par les autorités, faisant preuve d’un très grand sens de responsabilité. Un niveau de discipline qui a profondément marqué la communauté internationale.

Bruce Aylward, haut conseiller du secrétaire général de l’OMS, a hautement apprécié les décisions prises par le dirigeant chinois et la ferme volonté affichée par le gouvernement et la société chinois, qui ont fait preuve d’une «véritable solidarité», a-t-il commenté.

Ravi Veriah Jacques, chercheur de l’université de Stanford, a écrit dans l’un de ses récents articles que les résultats obtenus en Chine avaient prouvé la force du «modèle chinois». La Chine a construit un hôpital en l’espace de 10 jours, rien d’étonnant dans un pays où l’on compte 35.000 km de chemin de fer à grande vitesse et qui a su sortir plusieurs centaines de millions de personnes de la pauvreté, a indiqué le chercheur.

Pourtant, comme l’a indiqué Xi Jinping, «le système a toujours besoin de se perfectionner, la capacité de gouvernance de se moderniser, ceci est un long processus. Impossible d’atteindre les objectifs d’un seul coup, ni d’accomplir la tâche une fois pour toutes». «Si le PCC a réussi, c’est parce qu’il est capable de tirer les leçons, de se remettre en cause et de se perfectionner», a-t-il poursuivi.

Pour Robert Lawrance Kuhn, «la volonté de changer et de s’améliorer» est une partie essentielle du système de gouvernance chinois. «Lorsque j’essaie d’expliquer les remarquables progrès faits en Chine pendant ces derniers 40 ans, j’évoque toujours la volonté du PCC de reconnaître ses erreurs et de les corriger», a dit le président de la Kuhn Foundation.

Xi Jinping a indiqué lors de la 4e session plénière du 19e Comité central du PCC: «Nous devons renouveler sans cesse nos objectifs en termes de système de gouvernance de l’Etat pour qu’ils soient toujours au diapason du temps.» Cette pensée est née d’une compréhension en profondeur de la loi régissant le développement du système social du genre humain.

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