NEW YORK (Nations Unies), 1er avril (Xinhua) -- Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a exprimé mercredi son soutien à la décision du Royaume-Uni et du Bureau de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques d'ajourner les pourparlers sur le climat (COP26) prévus en novembre à Glasgow, selon un communiqué de l'ONU.

"Alors que des centaines de milliers de personnes tombent gravement malades et que beaucoup meurent du COVID-19, la nécessité de combattre le virus et de sauver des vies est notre première priorité", selon le communiqué.

"Le secrétaire général estime que nous devons poursuivre nos efforts pour accroître l'ambition et l'action sur le changement climatique, d'autant plus que les pays prennent des mesures pour sortir de cette crise", a ajouté le communiqué. "La science du climat n'a pas changé, les émissions sont actuellement à un niveau record et les impacts se multiplient et aggraveront les défis socio-économiques que cette crise va intensifier."

"La science montre clairement que le comportement humain affecte la capacité de régulation du système terrestre, a un impact sur la vie et les moyens de subsistance, de notre santé jusqu'à notre économie mondiale. Cette crise humaine dramatique est également un exemple de la vulnérabilité des pays, des sociétés et des économies face aux menaces existentielles", a indiqué le texte.

"Les pays doivent travailler pour protéger la santé de la population ainsi que de la planète, qui n'a jamais été autant menacée", a-t-il recommandé.

Le communiqué souligne que "la solidarité et une plus grande ambition sont plus que jamais nécessaires pour passer à une économie durable, résiliente et sobre en carbone qui limiterait le réchauffement climatique à 1,5°C".

"Le secrétaire général continuera de travailler sans relâche avec le Premier ministre (britannique Boris) Johnson, les Etats membres, la société civile, les jeunes et les entreprises pour veiller à ce que nous nous rétablissions mieux et sortions plus forts de cette crise mondiale", a-t-il observé.